Il a fallu une dizaine de mois pour que les informations commencent à se confirmer. Aujourd'hui, si le mobile et le coupable ne sont pas connus, nous savons qu'une tentative de manipulation électorale a fonctionné le jour de la dernière élection fédérale, le 2 mai 2011. Ce sera connu sous le nom de l'affaire des « appels automatisés ». Les médias anglophones, qui ont ébruité le scandale, parlent de « robocalls ».
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We've fucked you and we like it ! |
La manoeuvre est aussi simple que machiavélique. Avec les outils technologiques à la disposition d'un esprit malveillant, l'ensemble tient presque du jeu d'enfant. Le défi, comme dans bien des crimes, est de brouiller savamment les pistes pour rendre la découverte des coupables la plus ardue que possible.
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