
Aucun test "officiel" de toxicité neurologique à long terme n'a jamais été réalisé sur ces médicaments (Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan...) vendus à des dizaines de millions d'exemplaires, censés lutter contre l'anxiété, le stress, l'insomnie et les spasmes musculaires. Le Pr Lader a déclaré : "Je recevais de l'argent pour d'autres recherches et ne voulais pas être étiqueté comme la personne qui a tué les benzodiazépines... J'aurais dû être plus proactif... J'ai supposé que la prescription allait se tarir, mais les médecins ont continué de les balancer comme des Smarties".
En 1981, suite aux trouvailles du professeur (aujourd'hui émérite) Malcolm Lader, chercheur de renom dans le domaine de la psychiatrie, le Medical Research Council (MRC, institut gouvernemental) avait organisé un brainstorming scientifique pour évoquer le rétrécissement du cerveau survenu chez certains patients gobant des benzodiazépines.
Puis, plus rien.
En 1995, Heather Ashton, professeur émérite de psychopharmacologie clinique, a elle aussi fait une proposition à la MRC pour étudier le lien entre la consommation de "benzos" et les dommages permanents induits sur le cerveau. Sa proposition a été rejetée.
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