Article en deux parties.
La première est une analyse pointue du traitement de l’image d’un candidat à la présidentielle. Les méthodes employées y sont mises à nu. En fin de compte, à y regarder de près, la presse manipulatrice nous en apprend ici beaucoup plus sur elle-même que sur le sujet (mal)traité.
La deuxième partie est constituée d’une série d’images décryptées et commentées.
La première est une analyse pointue du traitement de l’image d’un candidat à la présidentielle. Les méthodes employées y sont mises à nu. En fin de compte, à y regarder de près, la presse manipulatrice nous en apprend ici beaucoup plus sur elle-même que sur le sujet (mal)traité.
Un candidat 2012 au risque des images
Dans l’actualité de la présidentielle, certains prescripteurs d’opinion, relais du politique, veulent faire de Jean-Luc Mélenchon un « Georges Marchais » [1], un « populiste » [2]. Pierre Lelouche regrette les duels flingues à la main [3]. Jean-Marie Le Pen menace à lui retirer son caleçon [4]. Des Nouveaux chiens de garde [5] apprentis-sorciers, rapprochent le Front de Gauche de l’extrême droite, versus Marine Le Pen. La presse parle de l’un puis, juste après, de l’autre, par le jeu manipulatoire des contaminations symboliques [6]. Des clichés montrent Jean-Luc Mélenchon le verbe haut, le doigt vengeur. Un dessin de Plantu le représente lisant un même papier avec la représentante du FN : « Tous pourris ». A-t-il dit ça, quelque part ? Image verbale ? Recherche d’audience ? Dans audience, on entend procès.
Qui donc confondrait le grondement obscur de la droite extrème avec l’esprit de 36, son rassemblement salutaire, ou les formules d’Hugo ? [7]
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Dans l’actualité de la présidentielle, certains prescripteurs d’opinion, relais du politique, veulent faire de Jean-Luc Mélenchon un « Georges Marchais » [1], un « populiste » [2]. Pierre Lelouche regrette les duels flingues à la main [3]. Jean-Marie Le Pen menace à lui retirer son caleçon [4]. Des Nouveaux chiens de garde [5] apprentis-sorciers, rapprochent le Front de Gauche de l’extrême droite, versus Marine Le Pen. La presse parle de l’un puis, juste après, de l’autre, par le jeu manipulatoire des contaminations symboliques [6]. Des clichés montrent Jean-Luc Mélenchon le verbe haut, le doigt vengeur. Un dessin de Plantu le représente lisant un même papier avec la représentante du FN : « Tous pourris ». A-t-il dit ça, quelque part ? Image verbale ? Recherche d’audience ? Dans audience, on entend procès.
Qui donc confondrait le grondement obscur de la droite extrème avec l’esprit de 36, son rassemblement salutaire, ou les formules d’Hugo ? [7]

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