Depuis quelques semaines, éditorialistes et commentateurs s’en donnent à cœur joie. À deux euros le litre de sans-plomb, pourquoi « ne pas redonner une chance au gaz de schiste », propose le site Atlantico [1]. « Si nous autorisions la production de gaz de schiste en France, cela aurait un effet sur le prix du pétrole. Ce serait une mesure économiquement justifiée, créatrice de richesse », assure dans Challenges un spécialiste des matières premières [2].
Pour le journal Le Monde, on ne peut pas « se plaindre de la flambée des prix de l’énergie et refuser l’exploitation des gaz de schiste au nom des menaces sur l’environnement », dénonce l’éditorial du 9 mars [3]. Il faut « repenser […] le mix énergétique […] sans tabou ».
Le tour est joué, le gaz de schiste devient « un substitut au pétrole ».
Le même jour, Les Échos annoncent que « la compétitivité de l’industrie américaine [a été] relancée par la production de gaz de schiste » [4]. Assise « sur un tas d’or », la France disposerait dans son sous-sol« de quoi changer profondément la donne économique des années à venir », lance un éditorialiste du quotidien économique. Alors pourquoi s’en priver ?
Le tour est joué, le gaz de schiste devient « un substitut au pétrole ».
Le même jour, Les Échos annoncent que « la compétitivité de l’industrie américaine [a été] relancée par la production de gaz de schiste » [4]. Assise « sur un tas d’or », la France disposerait dans son sous-sol« de quoi changer profondément la donne économique des années à venir », lance un éditorialiste du quotidien économique. Alors pourquoi s’en priver ?
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