Monday, 16 April 2012

Le laboratoire grec sert à radicaliser des politiques d’austérité


 La Grèce est parfois présentée comme un laboratoire politique. Partagez-vous cette analyse qui voit dans la crise grecque le terrain expérimental de la politique européenne à venir ?

Stathis Kouvélakis : Oui, et cela d’une triple façon. Le laboratoire grec sert à radicaliser des politiques d’austérité et de casse sociale, nous le constatons quotidiennement. Si ça passe en Grèce, malgré un niveau très élevé de résistance, demain cela se fera ailleurs.

Mais le cas grec sert également à alimenter la fuite en avant antidémocratique des institutions de l’Union européenne, dont il révèle la véritable nature, qui est de verrouiller le néolibéralisme par l’accumulation de traités et de dispositifs institutionnels neutralisant préventivement toute pression populaire.




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