Un porte-parole du PS a dit qu’il fallait un GPS pour suivre François Bayrou. Un ministre de l’MP a déclaré que François Hollande est dans l’esquive. Ministre un peu faible sur ce coup car un génial jeu de mots était possible. Sarkozy dans l’esquisse, Hollande dans l’esquive ! Du côté du PS, le pilonnage du bilan présidentiel a commencé. Ce qui ne plaît pas à François Fillon, lequel accuse le candidat du PS d’infantiliser les électeurs en jouant la dramatisation de la situation. Le premier ministre est quand même culotté, lui qui avait déclaré la France en faillite il y a quelques années.
De talk en interviews, de radios en télévisions, nous serons servis par la multitude des petites phrases de campagne et par respect pour le lecteur, je ne vais pas en ajouter sur ces invectives et autres mots doux échangés de part et d’autres comme si l’élection se déroulait à l’image d’une guerre des boutons.
Le style étrange de cette campagne officiellement commencée est un signe de l’époque actuelle. Sur les ondes d’Inter, Claude Lelouch s’est fendu d’une remarque fort pertinente. Il y a quarante ans, on pleurait et on riait. Maintenant, on pleurniche et on ricane.
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