Quand la jeune Nu ki, tenancière de café, découvrit l’ouvrage « La fille de la candeur » consacré au Tao de l’Art d’Aimer, elle aménagea en grand secret une chambre à coucher où elle accueillit de nombreux hommes pour se prêter aux jeux décrits. Trente ans plus tard, Nu ki semblait encore plus belle et rayonnante qu’à ses vingt ans, et vécut dit-on deux siècles.
Cette histoire d’« immortel » écrite au premier siècle av-J.C montre combien la sexualité est associée à la longévité dans la philosophie taoïste. À cette époque, de nombreux « manuels du sexe » illustrés circulaient en Chine décrivant l’érotisme selon le Tao - la Voie -, expliquant comment le plaisir permet à l’homme de puiser aux « liqueurs » de la femme, et par là de se tonifier le corps. Quant à la femme, tous ses « fluides » en mouvement, elle capte la précieuse énergie mâle - l'ardeur du yang – et vit longtemps.
LIRE la SUITE >>
No comments:
Post a Comment