Dans notre pays, les fins de mois sont de moins en moins arrondies. Derrière la vitrine de la normalité, Athéna devient presque aveugle. Nos sans-abri s’installent durablement dans le décor, et avec eux, tout leur petit quotidien usuel : livres, icones, pots de fleurs, objets certainement à vocation historique. C’est ainsi que nos histoires se fixent désormais pour un temps suffisamment long, avant de dévisser sans doute et peut-être bien pour toujours. Notre ville qui respire encore à travers ses débris humains en plus des « gens normaux », hurle pourtant encore.
Comme ce jeudi (31/01), jour de grève générale (mais qui n’en était pas une), sauf que nos manifestants étaient bien là, certes plutôt par branche, en hurlant : « basta ». Ce n'était certes pas une grande journée de mobilisation, mais rien n'est vraiment grand en ce moment en Grèce, sauf l'imposture et la pauvreté.
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