Saturday, 3 March 2012

De la théologie à la politique


[Note perso : Ou comment les culs bénis évangéliques interprètent les prophéties bibliques, et en quoi leurs convictions influencent leurs opinions politiques et maintenant qu'ils sont élus, nationales ]



CANADA : Le gouvernement Harper n’a jamais caché son parti pris pour Israël. Il a affiché ses couleurs dès son arrivée au pouvoir et présenté cette politique comme une position de principe qui ne s’embarrasse d’«aucune ambiguïté morale» ou de «relativisme». Pour la justifier, les conservateurs ressassent toujours les mêmes arguments: Israël est la seule démocratie dans la région, ce pays a des valeurs similaires à celles du Canada, il est pluraliste et respecte les droits de la personne. Aucune nuance n’est permise.

Que le Canada soit un ami et allié d’Israël ne pose pas problème et n’est pas nouveau. Il en est ainsi depuis que cet État existe. Ce qui est problématique, c’est que le caractère inconditionnel que cette amitié a pris, comme l’a encore démontré le ministre Baird lors de son passage en Israël, la semaine dernière. (Accompagné du ministre des Finances, Jim Flaherty, John Baird en était — déjà — à sa quatrième visite en Israël. En fait, 11 ministres conservateurs ont visité Israël au cours des deux dernières années.)


LIRE la SUITE >>

No comments:

Post a Comment