...
Le démantèlement de la démocratie américaine est lié à deux processus intimement liés. D’abord, l’extension des guerres américaines font entrer les Etats-Unis de plus en plus directement en conflit avec la population mondiale. Le recours à la torture, l’établissement du centre de détention de Guantanamo et d’autres mesures antidémocratiques sont en fin de compte le résultat de ces guerres criminelles. Les mêmes tactiques vont être de plus en plus souvent utilisées contre l’opposition au sein des Etats-Unis.
Obama est à présent en train de mener une offensive sanglante en Afghanistan et au Pakistan en d’intensifier les tensions avec la Chine et d’autres puissances, risquant ainsi de déclencher une conflagration mondiale. C’est la procédure standard de n’importe quelle puissance impérialiste de chercher à criminaliser toute opposition à ses intérêts en la qualifiant de « terrorisme. » Si le terme devait avoir une quelconque signification objective, toutefois, il devrait de toute évidence s’appliquer aux méthodes du gouvernement lui-même : des attaques de drones lancées contre des populations civiles sans défense aux confins du monde et qui sont menées par des agents de la CIA à partir de leurs bureaux climatisés situés à Langley.
Ensuite, la crise de la démocratie américaine est indissociablement liée à la crise sociale grandissante aux Etats-Unis même. L’inégalité bat tous les records aux Etats-Unis. L’aristocratie financière a exploité une crise qu’elle a elle-même provoquée pour s’enrichir massivement. Elle exige à présent que la classe ouvrière en paie la facture sous forme de réductions de salaires, de licenciement de masse et de mesures d’austérité.
par Joseph Kishore

Les raids effectués la semaine passée par le FBI contre des activistes anti-guerre sont un avertissement sinistre pour l’ensemble de la population. Les tactiques de la police d’Etat montrent à quel point les droits démocratiques fondamentaux – y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pour traiter des matières politiques – ont été démantelés aux Etats-Unis. La démarche du FBI et du gouvernement Obama tient lieu de ballon d’essai. Ils cherchent à créer un précédent ainsi qu’un instrument pour jauger la réaction de l’opinion publique et des médias. Pour ce qui est du dernier point, le gouvernement est sans aucun doute satisfait de la réponse : un silence quasi-total.
Sur tous les fronts, Obama a poursuivi la politique de Bush consistant à élargir considérablement les pouvoirs de l’Etat à tous les niveaux pour emprisonner, torturer et assassiner ses adversaires. Ces raids policiers sont survenus parallèlement aux révélations que le gouvernement cherchait à étendre l’espionnage du gouvernement de façon à inclure Facebook, Skype et les communications de BlackBerry. Il a à maintes reprises invoqué la doctrine du « secret d’Etat » pour pratique de restitution, de torture et d’écoutes téléphoniques illégales.
Le gouvernement s’arroge le droit d’assassiner quiconque sur simple ordre du président, y compris des citoyens américains. Le gouvernement a étendu le Patriot Act [loi d’exception anti-terroriste] et autre législation anti-démocratique votées sous Bush. Et actuellement le gouvernement se trouve au centre d’une campagne mondiale de diffamation et d’intimidation visant Wikileaks pour avoir dévoilé au grand jour le caractère criminel des guerres américaines à l’étranger.
Le gouvernement s’arroge le droit d’assassiner quiconque sur simple ordre du président, y compris des citoyens américains. Le gouvernement a étendu le Patriot Act [loi d’exception anti-terroriste] et autre législation anti-démocratique votées sous Bush. Et actuellement le gouvernement se trouve au centre d’une campagne mondiale de diffamation et d’intimidation visant Wikileaks pour avoir dévoilé au grand jour le caractère criminel des guerres américaines à l’étranger.

Obama est à présent en train de mener une offensive sanglante en Afghanistan et au Pakistan en d’intensifier les tensions avec la Chine et d’autres puissances, risquant ainsi de déclencher une conflagration mondiale. C’est la procédure standard de n’importe quelle puissance impérialiste de chercher à criminaliser toute opposition à ses intérêts en la qualifiant de « terrorisme. » Si le terme devait avoir une quelconque signification objective, toutefois, il devrait de toute évidence s’appliquer aux méthodes du gouvernement lui-même : des attaques de drones lancées contre des populations civiles sans défense aux confins du monde et qui sont menées par des agents de la CIA à partir de leurs bureaux climatisés situés à Langley.
Ensuite, la crise de la démocratie américaine est indissociablement liée à la crise sociale grandissante aux Etats-Unis même. L’inégalité bat tous les records aux Etats-Unis. L’aristocratie financière a exploité une crise qu’elle a elle-même provoquée pour s’enrichir massivement. Elle exige à présent que la classe ouvrière en paie la facture sous forme de réductions de salaires, de licenciement de masse et de mesures d’austérité.
par Joseph Kishore
No comments:
Post a Comment