Comment le cyber-héros de la liberté d’information a-t-il pu se trouver réduit au statut de fugitif suspecté de viol ? Et cela, au moment où le scoop mondial des câbles diplomatiques confidentiels divulgués sur le web par Wikileaks le propulsait au sommet de la gloire ?
La blogosphère fourmille de rumeurs, allant jusqu’à l’hypothèse farfelue d’un piège érotique tendu par la CIA au fondateur de Wikileaks : une des deux femmes aurait été envoyée par la CIA en service commandé.
Mais l’enquête de Mediapart conduit à une explication moins romanesque, dans laquelle ont joué au moins quatre facteurs : primo, la personnalité de Julian Assange, brillant, séducteur, mais exceptionnellement doué pour se mettre en fâcheuse posture ; secundo, l’emballement médiatique que suscite un tel personnage ; tertio, un fonctionnement assez particulier de la police et un certain acharnement de la justice suédoises ; quarto, un climat général d’hystérie anti-Assange aux États-Unis (précisons que cet ordre ne représente pas l’importance respective des quatre facteurs, qui est difficile sinon impossible à évaluer).
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