13h28. Nicolas Sarkozy promet des mesures pour lutter contre «l'apologie» de l'extrémisme. «Toute personne se rendant à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement sera punie pénalement. Toute personne qui consultera des sites internet qui font l'apologie du terrorisme et de la violence sera punie pénalement » Source
La définition légale française (certains actes criminels punissables en eux-mêmes, plus intention de « porter gravement atteinte à l’ordre public »), est utile pour le juriste mais guère pour le chercheur.
La définition du terrorisme suscite des controverses inépuisables. Faut-il parler de terrorisme/répression d'État ou réserver l'appellation pour des acteurs non étatiques, des combattants qui décident de prendre les armes illégalement, car, justement, ils n'ont pas de pouvoir politique ni les moyens de la violence d'État ? Est-on terroriste seulement si l'on s'en prend à des régimes démocratiques (qui permettraient de s'exprimer au moment des élections, par exemple) ? et ceux qui luttent contre des dictatures cessent-il d'être terroristes pour autant ? Quel degré d'injustice et de violence autorise à utiliser le moyens du terrorisme ? Quelle différence entre le terrorisme et une résistance légitime (contre une occupation ou un pouvoir illégitime), mais aussi une guérilla, une émeute, une manifestation violente ? Est-ce une affaire de degré de violence ou d'objectifs de la violence ?
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