Voir également : Une loi qui donne le droit de tuer
L'Amérique elle aussi est en proie au doute après un meurtre à caractère racial. "Si j'avais eu un fils, il aurait ressemblé à Trayvon", a dit le président Obama en réaction à la tragédie.
L'Amérique elle aussi est en proie au doute après un meurtre à caractère racial. "Si j'avais eu un fils, il aurait ressemblé à Trayvon", a dit le président Obama en réaction à la tragédie.
Une manifestation à Sanford en Floride pour Trayvon Martin le 22 mars 2012 (M.TAMA/AFP)
Les Etats-Unis d'Amérique ne tolèrent pas la demi-mesure. Dans un pays où tout s'oppose de façon manichéenne, sans la présence d'un centre pour équilibrer les dérives d'un camp ou de l'autre, le pire est à craindre sans cesse. Et c'est le 26 février qu'il est arrivé, au travers du meurtre d'un jeune homme de 17 ans, tué parce qu'il était noir. L'Amérique, plongée dans le choc du doute et de la tristesse, se radicalise.
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