
Voilà une méthode pour Guerlain et ses ramasseurs de fleurs et ses braves consommateurs à 200 euros la fiole de parfums ... suivre l'exemple du roi Popaul II au Congo : " Pourvus d'armes à feu, les soldats devaient justifier toute perte de cartouche par une main d'un homme coupée qu'ils apportaient auprès du Blanc responsable. Aussi, même lorsqu'ils se rendaient compte qu'ils avaient perdu des cartouches, ces capita, féroces et barbares , s'adonnaient un plaisir de couper les mains des personnes innocentes pour pouvoir justifier ainsi la parte des cartouches.
Décidé et tenu à augmenter la production du caoutchouc et de l'ivoire, les agents au service de Léopold II avaient aussi institué la coupe des mains comme punition envers toutes les personnes qui n'apportaient pas de caoutchouc en quantité suffisante. Un certain Monsieur Clark, se trouvant dans la région du Lac Tumba, par exemple, rapporte « que des soldats étaient venus récemment dans la région pour faire la guerre et capturer des prisonniers. Il a vu lui-même plusieurs hommes portant des grappes de mains coupées en signe de valeur guerrière. Ils devaient sans doute les produire comme preuve de leurs triomphes ! Il y avait des mains d'hommes, de femmes et d'enfants.».
Les récits des ces mains coupées et les témoignages sont légions au point de devenir une vraie méthode de gestion du Congo. En effet, note l'auteur, si le caoutchouc n'atteint pas la quantité requise, les sentinelles attaquaient les indigènes, tuaient quelques uns et en apportaient les mains coupées au commissaire, souvent ces mains étaient séchées et fumées, entreposées dans des corbeilles à caoutchouc. Puis, certains commissaires sont allés même à ordonner de couper les têtes des hommes, de les suspendre aux palissades du village et d'y crucifier aussi les femmes et les enfants ! "
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