Thursday, 30 September 2010

Exo Squelette

Tendons la main vers les plus démunis


Nicolas Sarkozy recueille 69% de mauvaises opinions, battant de cinq points le record atteint au mois de septembre, un score jamais atteint ces trente dernières années. Il recueille 30% de bonnes opinions ...


30% ? Ça donne une idée sur le nombre de personnes qui sont complétement boulonnées à cette réalité ...


Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, gagne cinq points à 49%. Le socialiste Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, gagne deux points à 54%.


J'aime comment la presse française affiche DSK comme un candidat déjà valable et majoritaire ... si ce gars là passe comme président, vous allez bouffer vos chaussettes ..


Source : Nouvel Obs

Sunday, 26 September 2010

Combien de liberté pouvez vous supporter ?


Un texte qui peut s'appliquer aussi bien aux Us qu'à l'Europe :
"La liberté existe sous de nombreuses formes en Amérique, et de nouvelles formes sont constamment créées. La dernière est d’être libéré de la sécurité financière de base. L’économie affaiblie a donné aux affairistes une excuse pour, comme ils disent, laisser partir les travailleurs. Ce qui sonne comme si les sociétés étaient en train de donner aux employés une sorte de liberté : Vas-y George, vingt ans au boulot c’est bien assez long, alors fiche le camp d’là. Fais-toi plaisir !Par cette mesure, il n’y a jamais eu plus de gens libres.

À présent qu’ils sont volontairement dégagés de leurs responsabilités professionnelles, des millions de gens sont libres de faire presque tout ce qu’ils veulent, aller pêcher — ou se mettre au banjo. Pour l’instant quatorze millions d’Américains se sont vu accorder la liberté, avec trois à quatre millions d’autres en attente d’être amnistiés avant que l’économie se stabilise, ce qui signifie que davantage de gens vont perdre leur boulot, mais à un rythme plus lent. Sur ces quatorze millions d’âmes libérées, six millions sont tellement libres qu’elles peuvent même emmener la famille en voyage autour du monde pour l’année, si elles le veulent. Elles n’ont plus besoin de se présenter au bureau (de pas) d’emploi parce que leurs droits ont expiré.

Selon la façon dont vous regardez, les américains sont soit plus libres, soit ils perfectionnent simplement ce que nous avons toujours représenté pour le monde — un tas de nabots mentaux, impuissants et crédules. Je parierai sur cette dernière possibilité.
Les nabots peuvent rarement voir par dessus la clôture. Par conséquent, nous voyons le monde de l’intérieur de la clotûre et dans des termes aussi petits que le chèque de la paye et la famille, et pas plus loin. Nous ne pouvons même pas nous identifier à une lutte au niveau national pour les mêmes choses que nous voulons, encore moins au niveau global pour la dignité humaine et l’équité dans le travail. (..) Accepter la responsabilité personnelle pour les factures de la carte de crédit. Que sa responsabilité personnelle puisse aussi s’étendre au reste du monde est incompréhensible.


Mes amis à l’étranger me disent qu’il est pitoyable de voir les Américains aussi naïvement bovins. Je leur dis que ce n’est pas très drôle à voir de l’intérieur non plus.

Submergés par le spectacle fabriqué, la peur et les distractions que nous appelons la culture américaine, peu d’entre nous s’aperçoivent de ce que notre pays est devenu — un État autoritaire et totalitaire habilement emballé, d’un type nouveau dans l’histoire. (...) . Deux générations succédant à la mienne n’ont jamais connu ce que la vie était autrefois en Amérique. Tout en étant pas parfaite, elle n’était pas aussi policée et minutieusement administrée. Pour la plupart des gens maintenant, les conditions présentes sont comme l’atmosphère ou le temps qu’il fait. C’est juste là. C’est juste comme ça.




La condition des adolescents me donne envie de pleurer. Passer par les détecteurs de métaux à l’école fait partie de la vie. Être soumis à un test de pisse pour se joindre au club d’échecs, ou reniflé par un berger allemand policier pendant qu’on est aligné contre les vestiaires avec le reste du corps étudiant ? Des exercices paramilitaires anti-terroristes dans les lycées et les collèges ? Un gamin emmené hors de la classe menotté ? N’y pensez même pas deux fois. C’est juste comme ça. Et si je peux demander, qu’est-ce que c’est, ça, exactement ? Et bien, la direction d’une école d’État de New York appelle ça : libérer les parents de la peur. La fusillade à Columbine a fourni l’excuse pour implanter ces choses dans la société. Le 11 septembre a fourni l’autorité pour les appliquer n’importe où et partout. Alors maintenant c’est juste comme ça.


Pendant ce temps, la capacité des entités du gouvernement affairiste de diriger le comportement des citoyens par la technologie, particulièrement la technologie médiatique, est plus grande que jamais. Les études des chercheurs et les sociétés sous contrat gouvernemental dirigent ce que l’on appelle les comportements à l’écran vers ce qui ne peut qu’être appelé des objectifs de contrôle social. Que sont au juste les comportement à l’écran et comment sont-ils dirigés ? Dans une société capitaliste entièrement conditionnée et bien dirigée, les masses versent de l’argent pour que leur conscience soit modifiée en faveur des fins économiques de leur élite dirigeante. Prener par exemple, ce jeu vidéo de guerre moderne follement populaire, un simulateur de meurtre appelé "L’appel du devoir", un jeu du type tue tout ce que tu vois pour le développement des forces militaires de cet empire. Le jeu se propage si profondément dans la psyché que même les prêtres s’y découvrent. Le rabbin Micah Kelber, de Brooklyn, a écrit ",En tant que juif le jeu vidéo permet de faire l’expérience la plus proche possible de tuer le sentiment de victimisation créé par l’holocauste."


La nature et l’objectif de n’importe quel gouvernement est de contrôler les comportements, pour le meilleur ou pour le pire. Une sorte de gestion sociale est nécessaire pour la paix, l’ordre et le bien-être général. À mesure que la société devient plus complexe, les gouvernements exercent nécessairement davantage de contrôle jusqu’à ce qu’ils atteignent finalement l’autoritarisme. Ce n’est pas moi qui suis arrivé à cette conclusion. Thomas Jefferson et Benjamin Franklin l’on fait, sauf qu’ils appelaient ça la tyrannie. Même différence.
Aussi imparfaits que l’histoire nous révèle ces deux fondateurs, ils avaient néanmoins le temps de penser et puis d’écrire sur ce qu’ils pensaient. De même, leurs concitoyens électeurs avaient le temps de considérer ce qu’ils avaient écrit et comment cela se rapportait consciemment à eux-mêmes, en tant qu’individus dans un environnement politique et économique. Entièrement sans l’assistance d’un comportement à l’écran, ils concluaient que la liberté individuelle était en effet un droit humain et que la séparation des pouvoirs semblait la meilleure manière de préserver ce droit.
Mais à mesure que la culture et la société américaines sont devenues plus complexes avec davantage de pièces mobiles, elles sont devenues plus distrayantes. Depuies des décennies nous avons atteint le point où le niveau de distraction est si haut que peu de gens sont capable de s’y retrouver avec assez de conscience individuelle intacte pour réfléchir, encore moins pour questionner la nature de notre environnement national. Comme le reste de la planète, les Américains réagissent principalement au monde tel qu’il leur est présenté chaque jour. Mais le monde tel qu’il est compris par les Américains passe maintenant à travers de nombreuses couches de filtres distordus, la plupart distordus volontairement pour un gain économico-financier par une entité dominante ou une autre. Tellement qu’il est atomisé, kaléidoscopiquement diffracté. On ne peut identifier même le plus simple objet à travers un kaléidoscope. Éblouis, désorientés et détachés de la réalité, nous sommes rendus effectivement aveugles — donc facilement dirigés et gérés.


Alors nous écoutons les rares voix fortes adressées au nombre et nous écartons n’importe quel dissentiment comme du bruit de fond. En fait, tandis que la complexité matérielle, sociale et politique s’accroissait au delà de notre capacité et de notre temps disponible pour y penser, ou pour étudier et comprendre l’ordre supérieur des choses, nous en sommes venus à désirer toujours plus de contrôle. La voix unique autoritaire, émergente, adressée au nombre a proprement résolu ce problème en répondant à la question importante de notre temps : Y a-t-il un responsable ici ?? ! Je trouve des capsules d’amphét’ dans ma cour, les sans-abris viennent à ma porte pour demander de la nourriture ou du travail, un putain de gang de rue vient juste de louer la maison d’à côté, et j’arrive pas à avoir un opérateur de service après-vente qui parle anglais.

Qui est le responsable ici ?
La voix unique du gouvernement répond : Moi.


Très bien ! Faites ce que vous avez à faire. Prenez la décision pour moi. Parce que j’ai pas la plus petite putain d’idée de ce qui se passe.

Et en effet il décide. Justement le mois dernier, le gouvernement, par le biais de la plus haute cour du pays, a pris une décision vitalement importante au nom du peuple des États-Unis. La Cour suprême a jugé que les employés de l’enseignement public ne peuvent fouiller dans la culotte d’une fille de treize ans, sur la suspicion qu’elle soit en possession d’Advil pour des crampes menstruelles (District scolaire unifié de Safford contre Savana Redding — affaire 08-479). Redding, une excellente élève de quatrième quand l’affaire a commencé en 2001, était presque sortie de l’université quand l’affaire a finalement été réglée. Il a fallu six ans et Dieu seul sait combien de frais légaux pour prendre cette profonde décision. La décision a été brandie par les progressistes comme une victoire historique pour la liberté personnelle. Encore une nouvelle liberté pour les Américains. Le droit de planquer une pilule en vente libre n’importe où sur soi.


Nous sommes submergés par des libertés nouvelles. Il y a ces dix-sept millions de gens susmentionnés, libérés du travail. Et au moins quarante-cinq millions de gens sont libérés de l’obligation des soins médicaux et de toutes ces visites consommatrices de temps chez le docteur ou le dentiste. Plus de soixante millions de gens sont libérés des rigueurs de la gestion financière parce qu’ils ont une valeur nette de zéro, grâce à la crise du crédit hypothécaire. Plus d’un million sont même libres d’avoir à décider quand manger, prendre une douche, chier ou dormir — parce qu’ils sont en cabane à tirer du temps, la plupart pour violation de liberté conditionnelle ou pour un délit antérieur.
Je suis dans le coin depuis soixante-deux ans et je suis ici pour vous dire que je n’ai jamais vu un tel déluge de liberté de toute ma vie. C’est la vérité crachée. Et je ne doute pas une minute qu’il y ait d’autres libertés sur le point de faire leur apparition. Je le sens dans ces vieux os. " (Joe Bageant)

Wednesday, 15 September 2010

Friday, 10 September 2010

Janis Joplin - Me And Bobby Mcgee

Janis Joplin - Mercedes Benz

Anoushka Shankar - Prayer In Passing

Rachid Taha - Ya Rayah

Gaetan Roussel + Rachid Taha - Bonjour

Gaetan Roussel : Help Myself

Louise Attaque - J't'emmène au vent

Noir Desir - le vent nous portera

Bernard Lavilliers - On the road again

Bernard Lavilliers - Fortaleza

Tiken Jah Fakoly + B. Lavilliers - Question de peau

Tiken Jah Fakoly - Plus Rien Ne M'étonne

Tom Waits - Make It Rain

Tom Waits - Diamonds & Gold

Tom Waits - Time

Tom Waits - Chocolate Jesus

Thursday, 9 September 2010

Stromae - Alors, on danse ?

Tom Waits - Walk away

Portishead - Roads

Portishead - Glory Box

Portishead - Humming

Portishead et Massive Attack - Glory Box

Massive Attack - Protection

Massive Attack - Tear Drop

Burning Safari

Oktapodi

Super Moine

Sunday, 5 September 2010

Senteur de caoutchouc


Voilà une méthode pour Guerlain et ses ramasseurs de fleurs et ses braves consommateurs à 200 euros la fiole de parfums ... suivre l'exemple du roi Popaul II au Congo : " Pourvus d'armes à feu, les soldats devaient justifier toute perte de cartouche par une main d'un homme coupée qu'ils apportaient auprès du Blanc responsable. Aussi, même lorsqu'ils se rendaient compte qu'ils avaient perdu des cartouches, ces capita, féroces et barbares , s'adonnaient un plaisir de couper les mains des personnes innocentes pour pouvoir justifier ainsi la parte des cartouches.


Décidé et tenu à augmenter la production du caoutchouc et de l'ivoire, les agents au service de Léopold II avaient aussi institué la coupe des mains comme punition envers toutes les personnes qui n'apportaient pas de caoutchouc en quantité suffisante. Un certain Monsieur Clark, se trouvant dans la région du Lac Tumba, par exemple, rapporte « que des soldats étaient venus récemment dans la région pour faire la guerre et capturer des prisonniers. Il a vu lui-même plusieurs hommes portant des grappes de mains coupées en signe de valeur guerrière. Ils devaient sans doute les produire comme preuve de leurs triomphes ! Il y avait des mains d'hommes, de femmes et d'enfants.».



Les récits des ces mains coupées et les témoignages sont légions au point de devenir une vraie méthode de gestion du Congo. En effet, note l'auteur, si le caoutchouc n'atteint pas la quantité requise, les sentinelles attaquaient les indigènes, tuaient quelques uns et en apportaient les mains coupées au commissaire, souvent ces mains étaient séchées et fumées, entreposées dans des corbeilles à caoutchouc. Puis, certains commissaires sont allés même à ordonner de couper les têtes des hommes, de les suspendre aux palissades du village et d'y crucifier aussi les femmes et les enfants ! "

Friday, 3 September 2010

Liberté chérie ...



Liberté de la presse : la France 44e au classement mondial:
L'organisation Reporters sans Frontières diffuse l'édition 2010 du classement mondial de la liberté de la presse mercredi 20 octobre et la France y perd "encore une place", se retrouvant en 44e position derriere le Surinam ...
Sur les vingt-sept pays membres de l'UE, treize se trouvent dans les vingt premiers. Quatorze pays sont sous la vingtième place et certains se retrouvent très bas dans le classement : Grèce (70e), Bulgarie (70e), Roumanie (52e), Italie (49e). Les USA sont 20e et la Russie à la 140ème place derrière la Turquie et l'Ethiopie.

Voir le classement