Imagine, lui dit-il : entre 1960 et 2010, la productivité en France a quintuplé. Cinq fois moins de personnes suffisent pour créer autant de richesses qu’en 1960, où on ne vivait pas dans le dénuement, loin de là. Alors certes, en 2010 on a produit davantage qu’à cette époque, mais pas 5 fois plus. Conclusion : il est logique que les emplois disparaissent, parce qu’on a besoin de moins de gens pour produire. Ça a permis de réduire le temps de travail, ce qui, jusqu’à ces dernières années, était considéré comme un réel progrès

. En revanche, il y a plus de richesses qu’il n’y en a jamais eu sur terre, d’autant plus que la spéculation multiplie les sommes en circulation. Or 97% des échanges sur terre sont financiers et 3% seulement concernent ce qu’on appelle l’économie réelle. On croule sous l’argent !
On ne cesse pourtant de nous répéter que les caisses sont vides. Alors, comme dirait Mafalda « il est où l’argent que les gens et les Etats n’ont plus ? »
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