[Note perso : beaucoup beaucoup beaucoup trop de concentrations de médias entre les mains de cette compagnie]
Le 11 juillet 2012, le Syndicat national de l’édition (SNE), après cinq ans de négociations, signait avec Google un accord-cadre dont les termes sont tenus secrets. Tout laisse à penser qu’il est très avantageux pour les deux signataires, mais qu’il l’est beaucoup moins pour les auteurs et les bibliothèques (c’est-à-dire, entre autres, les lecteurs les moins fortunés).
Le 11 juillet 2012, le Syndicat national de l’édition (SNE), après cinq ans de négociations, signait avec Google un accord-cadre dont les termes sont tenus secrets. Tout laisse à penser qu’il est très avantageux pour les deux signataires, mais qu’il l’est beaucoup moins pour les auteurs et les bibliothèques (c’est-à-dire, entre autres, les lecteurs les moins fortunés).
Le 4 octobre 2012, cinq membres éminents de l’Association of American Publishers (AAP) signaient à leur tour, après sept ans de négociations, un accord avec Google, également secret, mais dont le peu que nous en savons indique qu’il s’inspire largement de l’accord passé en France. Avec les mêmes probables effets.
Google numérise : des enjeux considérables
Pour bien comprendre l’importance de ces accords entre Google et les gros éditeurs, il faut remonter à l’année 2004 où Google se lance dans un immense projet de numérisation des livres à l’échelle mondiale. Pour réaliser ce projet, il a noué des accords, au départ, avec plusieurs grandes bibliothèques américaines et anglaises (accords étendus par la suite à de nombreuses grandes bibliothèques dans le monde et en France, depuis 2008, à la bibliothèque municipale de Lyon pour 500 000 livres) qui lui fournissent les livres à numériser ; ce qui permet à ces bibliothèques de proposer à leurs lecteurs des versions numériques de ces ouvrages sans avoir à supporter les frais de scannage, et à Google d’accéder à une part significative du patrimoine livresque mondial [1].
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