Des immigrés clandestins espagnols ont été interceptés à la mi-avril sur la côte algérienne. Le quotidien libanais L'Orient-Le Jour imagine la discussion des gardes-côtes algériens qui ont procédé à leur arrestation.
Hassan et Omar, gardes-côtes algériens, en patrouille en mer sur la façade maritime Ouest.
HASSAN : (..) Omar, passe-moi les jumelles.
Omar passe les jumelles à Hassan.
HASSAN : Encore des harragas [migrants clandestins originaires de l'Afrique du Nord, ou littéralement ceux qui "brûlent" (sous-entendu leurs papiers)].
OMAR : Combien sur la barque ?
— Quatre.
— C'est peu ça pour des harragas. C'est du voyage intime.
— Attends, mais elle ne va pas dans le bon sens la barque...
— Comment ça, elle ne va pas dans le bon sens ?
— Bah oui, ils reviennent au pays au lieu d'aller vers l'Europe. Ils ont oublié d'embrasser leur mère avant de partir ou quoi ?
— Passe-moi les jumelles !
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