Sunday, 6 May 2012

Les fragilités d’une victoire


Des dizaines de millions de Français auront vu ce dimanche soir 6 mai 2012 un immense espoir enfin à portée de main. Après dix-sept années de présidence de droite, après cinq années de sarkozysme destructeur, un homme de gauche parvient à l’Elysée.

François Hollande est donc le deuxième président de gauche sous la Vè République, après François Mitterrand, élu en 1981. Ce seul résultat, la défaite de Nicolas Sarkozy et surtout, à travers lui, la défaite du système et des politiques mises en place suffit à constater un salutaire sursaut. Les immenses foules rassemblées dimanche soir place de la Bastille, à Paris, comme dans d’autres villes de province ont témoigné de cette urgence et envie de changer. Et la demande d’égalité et de justice, largement affirmée dans les rassemblements de dimanche soir, a été heureusement immédiatement reprise par le nouveau président.

Et pourtant, à trente années de distance, chacun aura pu constater combien 2012 ne ressemblait pas à 1981. Cette simple évidence ne rassure pas. Car la victoire de François Hollande est marquée de nombreuses ambiguïtés, de fragilités évidentes. En ce sens, une histoire nouvelle a débuté ce dimanche. Elle est incertaine.


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