Dans son nouveau thriller, The Fear Index [“L’index de la peur”, éditions Hutchinson] l’historien et auteur à succès Robert Harris décrit le moyen de faire fortune en exploitant la peur.
En voici l’intrigue : physicien de génie, le docteur Hoffmann (Edgar Allan Poe n’est pas loin), ancien chercheur de l’accélérateur de particules Large Hadron Collider, met au point un hedge fund informatisé.
A l’échelle de la milliseconde, VIXAL-4 scanne le Web en quête de signes de panique, ciblant des termes comme terrorisme, alerte, horreur, fin, déclin, crise, banqueroute, danger, gouffre, inquiétude, accident nucléaire.
Dès que les indicateurs clignotent, il peut parier aussitôt sur une chute des cours et engranger des milliards en quelques secondes. Le hedge fund enregistre une croissance annuelle de 80 %.
Naturellement, les choses dérapent. La machine commence à spéculer de son propre chef, semant la panique. Le mariage, la famille et la psyché du héros finiront par sombrer avec l’ensemble de l’économie mondiale.
La "crise" n’existe que parce que tous y croient
Supposons un instant que cette fiction soit depuis longtemps une réalité, et que la crise de la zone euro ne soit que le résultat d’une angoisse collective.
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