Je trouve les campagnes électorales très éprouvantes pour mes nerfs. Ce n’est pas tant le comportement de faux culs des candidats qui me dérange — après tout, on peut difficilement s’attendre à mieux de leur part — mais les appels constants des belles âmes à aller voter. « La démocratie en dépend! » se fait-on chanter sur tous les tons.
« Au Moyen Orient, on est prêts à mourir pour la démocratie et vous, bande de crétins dégénérés, vous n’êtes même pas capables de soulever votre gros derrière une fois tous les quatre ans pour faire une petite croix dans un petit cercle! » me dit-on en substance chaque vois que je suggère que resterai à la maison plutôt que de me rendre aux urnes. (Il y a quelques années, je m’étais donnée la peine d’y aller et de manger mon bulletin de vote, mais j’en garde encore une certaine lourdeur à l’estomac et un goût amer à la bouche, alors je ne crois pas que je vais récidiver.)
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